BIENVENUE A LA CONFRERIE DE LEFFE
Invitation chapitre 2019 Leffe
Chères Consœurs, Chers Confrères,
Mesdames, Messieurs,
Les membres de la Confrérie de Leffe sont heureux de vous inviter à participer à leur 11ième chapitre qui aura lieu le
Samedi 22 juin 2019
au Centre Culturel de Dinant, salle Sax.
Adresse : Rue Grande, 37 - 5500 Dinant.
Programme de cette journée :
09 h15 Accueil et petit déjeuner salle la Balnéaire Bld du souverain 6 Dinant(en dessous du casino)Parking en face du casino.
10 h00 Mise en habits, départ en défilé vers le centre culturel de Dinant
11h00 Chapitre suivi du verre de l’amitié
13h30 Banquet :Salle la Balnéaire Bld du souverain 6 Dinant
Dans l’espoir de vous compter parmi nous lors de ce chapitre, nous vous prions de croire, Chères Consœurs, Chers Confrères, Mesdames, Messieurs, en nos sentiments confraternels.
Le grand lefti
Menu
L'assiette apéritive et ses bulles
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Le délice du lefti : terrine de pâté de campagne maison, le saucisson d’Ardenne et bacon Fumé des salaisons du pont d’Amour, le jambon cuit, crudités de saison, confit d’oignons.
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Le vol au vent de fruits de mer à la crème, dans sa bouchée, salade vinaigrette et crudités
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Le sorbet au pomme vert et Calvados
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La longe de veau réduction à la Leffe brune, chou-fleur vapeur, panaché de courgettes et carottes sautées à l’huile d’olives
Purée de pomme de terre au pesto, amandes grillées et copeaux de parmesan
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Trio de fromages sélection du pays de notre ambassadrice.
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L’assiette de desserts : la tartelette au citron meringuée, le millefeuille, mini muffin, petit baba au rhum, coulis et fruits frais.
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Le buffet café, thé et ses accompagnements.
Prix 52 € par personne
Boissons à prix démocratique
Réservation: confreriedeleffe@skynet.be
Traiteur:Tasiaux
Ambiance musicale assurée
Caltagirone Salvatore
Petit bout d'histoire ...
Notre chapitre aura lieu le samedi 22 juin 2019 qu'on se le dise!
Le quartier de Leffe
Situé au nord de Dinant, sur la rive droite de la Meuse, le quartier de Leffe est connu avant tout pour son monument religieux : l'abbaye Notre-Dame, datant de 1160.
Au 15ème siècle, Dinant est saccagé par Philippe le Bon, et les religieux de Leffe prisonniers par Charles le Téméraire. Une fois libérés, ceux-ci retrouvent leur abbaye ... en ruines. Les pères abbés reconstruisent alors peu à peu.
A la révolution française, nouvelle tourmente : tous les biens ecclésiastiques sont confisqués, et la communauté religieuse est dissoute. L'abbaye est alors convertie successivement en verrerie, papeterie, puis fabrique de lin, jusqu'au moment où elle est rachetée en 1902 par des pères Prémontrés français qui lui rendent sa finalité première.
Mais les mésaventures se renouvellent avec l'invasion allemande au cours des deux guerres mondiales.
L'abbaye Notre-Dame retrouve enfin son calme à la fin des années 1940. Elle ne compte plus aujourd'hui qu'une poignée de pères abbés, qui vivent dans la paix et la quiétude enfin retrouvées.
Une tradition brassicole
Une tradition brassicole
Dans le registre n° 30 "Dinant-Commune" aux Archives de l’Etat à Namur, on apprend que le clerc Gossuin, en 1240 et en présence des échevins de Dinant, vend à l’abbaye de Leffe divers biens et rentes à Leffe et à Saint-Médart dont une brasserie.
Au moyen âge, l’utilité d’une brasserie dans un monastère était avant tout d’ordre sanitaire. Dans l’impossibilité matérielle de vérifier si l’eau de source était propre ou non à la consommation, la communauté trouvait dans la fabrication de la bière un moyen pratique de résoudre un doute aussi crucial grâce au processus assainissant de la fermentation. On pouvait par là espérer échapper aux épidémies, de typhus notamment.
Comme les Cisterciens, les Prémontrés n’hésitaient pas à travailler de leurs mains dans les champs ou les fermes. Dès lors, un des Pères de Leffe était chargé de l’administration et du bon fonctionnement de la Brasserie. Bien vite, on transporta le moulin et sa brasserie dans l’enceinte même de l’abbaye.
Ruinée après le passage de Charles le Téméraire, l’abbaye mit longtemps avant de retrouver sa splendeur d’autrefois. Le désastre de 1466 ayant détruit les archives, l’abbaye se voyait privée de ses titres de propriétés. De nombreux seigneurs laïcs s’empressèrent de contester les donations faites par leurs parents ou leurs ancêtres à l’abbaye. Toute une longue série de procès s’ensuivit et pour en payer les frais, l’abbaye dut vendre ou louer une partie de son domaine. Ce fut le cas pour la brasserie qui fut « accensée » à un laïc. Celui-ci devenait en quelque sorte le « gérant » de cette activité économique. Il restait néanmoins toujours sous contrôle du Père-Abbé ou de son représentant.
La brasserie fournissait la bière nécessaire à la consommation intérieure de l’abbaye. Un établissement religieux cherchait toujours à vivre en autarcie, c’est-à-dire à produire lui même ce dont il a besoin, en circuit fermé. Pourtant, la réputation de la bière de Leffe grandissant, le Père Abbé fit parfois quelques exceptions à la règle. Comme en 1640 où il fait envoyer au curé de Loyers, de même qu’à celui de Saint Georges, trois tonneaux de bière pour leur installation dans leur nouvelle cure. Un document de 1654, conservé dans les archives de l’abbaye, nous donne une série d’informations précieuses sur le statut de la brasserie au sein de l’abbaye. Il s’agit du testament de « l’honeste homme » Norbert Martin rédigé par le notaire Jean de Frahan en présence de l’épouse de Norbert, Catherine de Wespin. Nous apprenons que le brasseur loge avec sa famille dans une maison derrière le grand moulin et la « brassine » qu’il accense à l’abbaye. La Brasserie fonctionnait bien puisqu’il lègue à sa mort 3 maisons, divers biens et plus de 1.500 florins à sa famille ainsi que sa maison neuve. L’Abbaye louait cette brasserie pour 30 florins et y percevait 250 florins de taxes. Le procédé de fabrication restait propriété de l’Abbé. Le brasseur, outre le paiement de ces divers droits et taxes, devait également offrir, à la Noël, une livre de clous de girofle, vieille survivance du moyen âge où il payait en nature.
Sous le gouvernement de l’abbé Perpète Rançon, l’abbaye de Leffe connut un renouveau et une longue période de prospérité. Soucieux de développer la brasserie, il l’agrandit et rénove, ce qui fait dire en 1729 aux Dinantais dans leur lettre au Comte de Rougrave, parlant de l’abbaye, que cette dernière possède « une brassine ample et commodieuse ». Lors de la consécration de la nouvelle église par l’évêque de Namur et des grandes fêtes qui l’accompagnent durant 3 jours, la bière de l’abbaye est unanimement goûtée et appréciée.
En 1735, l’abbaye dut offrir l’hospitalité forcée à un régiment de Hussards. Ces « visiteurs » turbulents et peu soucieux du caractère religieux de l’établissement, firent de grands dégâts au mobilier et aux bâtiments. La brasserie eut à souffrir de leur passage et les tonneaux de bière, non engloutis dans les gosiers de ces rustres soldats, furent brisés ou éventrés. L’Abbé de Leffe protesta avec la dernière énergie et traîna en procès la ville de Dinant qui lui avait envoyé ces remuants « pélerins ».
En 1749, le bénédictin Dom Guyton, chargé de visiter et d’inspecter les abbayes de l’Ordre de Saint-Benoît dans les anciens Pays Bas autrichiens, fit une halte à Leffe, pourtant abbaye prémontrée, afin d’y admirer l’église et d’y goûter sa bonne bière... Aux dernières heures de l’abbaye, le Père-Abbé n’hésite pas à faire des dépenses importantes pour la brasserie : réparation de la serrure, achat d’une nouvelle meule et de matériel, nouveau coup de peinture à la maison du brasseur, etc. La brasserie était en pleine expansion lorsqu’advint un nouveau danger qui allait détruire 640 ans d’efforts, de sacrifices et de courage : l’arrivée des troupes républicaines françaises et la suppression des abbayes de nos régions.
A partir de 1796, l’abbaye est officiellement supprimée par la loi républicaine du 15 Fructidor, An IV (01 septembre 1796) et déclarée Bien national. Elle est vendue par lots successifs.
Par acte notarié du 25 Fructidor An XII (10 septembre 1802), les religieux de Leffe, dans l’impossibilité de rétablir leur abbaye, se partagent les biens qu’ils ont rachetés avec les Bons nationaux. La houblonnière et la brasserie, situées le long du grand jardin, sont attribuées à Joseph Georges et Alexandre Fissiaux, ex-religieux de Leffe.
Dans son testament du 16 octobre 1812, le dernier Abbé, Gérard, lègue l’abbaye à sa nièce, Angélique Bussy, épouse Tournai. Celle ci s’empresse de la revendre à Louis de Saint-Hubert, le 16 août 1813, qui lui-même, le 07 novembre 1816 la revend à Auguste des Rousseaux, directeur des verreries de Monthermé en France.
Dès lors, l’abbaye va être partagée en plusieurs propriétaires au gré des ventes et des héritages. L’église sera abattue et plusieurs maisons vont être construites à son emplacement. L’activité de la brasserie continua au ralenti jusqu’en 1809 puis fut abandonnée.
La bière actuelleEn 1952, le Père Abbé Nys rencontre Albert Lootvoet, brasseur à Overijse, et lui fait part des difficultés financières de l’abbaye. De concert avec le Père Abbé, Albert Lootvoet décide de faire revivre la tradition brassicole de l’abbaye de Leffe en respectant les procédés d’autrefois. Ainsi en 1952, une Leffe Brune est à nouveau brassée et rencontre immédiatement un vif succès. Alors que les bières de Leffe comptent déjà leurs 4 variétés avec chacune leur caractère bien précis, d’importants investissements sont nécessaires à la brasserie Lootvoet pour pouvoir répondre à la demande croissante des consommateurs. Ainsi en 1977, Albert Lootvoet reçoit le soutien financier d’une autre brasserie, la Brasserie Artois. La production passe alors de Overijse à Mont-Saint-Guibert. En 1987, alors que les Brasseries Artois et Piedboeuf fusionnent, la Brasserie Interbrew est créée. Brasserie qui aujourd’hui encore assure, en relation étroite avec les pères de l’abbaye, la production des bières de l’abbaye de Leffe dans le respect des traditions établies.
En août 2004, l’union du groupe belge Interbrew avec le brésilien Ambev a reçu une nouvelle identité : InBev. Quatre ans plus tard, InBev rachète la brasserie Anheuser-Busch (troisième groupe mondial) pour constituer désormais AB InBev, le plus grand groupe brassicole au monde.
La bière et l’abbayeNotre nom « Abbaye de Leffe » se retrouve souvent, en bonne compagnie, sur la table d’amis qui dégustent... une bière de ce nom !
Depuis la mention la plus ancienne de notre brasserie en 1240, le temps passe, et l’histoire laisse ses traces : après la tourmente de la révolution française, on ne parle plus de notre brasserie, pas plus d’ailleurs que de l’abbaye.
En 1952, le Père Abbé C. Nijs rencontre une famille de brasseurs, la famille Lootvoet, d’Overijse. Ce sera le début d’une riche, courageuse et fructueuse collaboration qui produira cette “Bière de Leffe”, bien connue aujourd’hui.
Les royalties de la brasserie entrent dans la mise en commun des biens prévue par notre Règle, et le partage, selon les besoins, s’étend beaucoup plus loin qu’aux membres de la communauté, et touche aussi une foule de personnes dans le besoin de part le monde.
Une tradition brassicole
Au moyen-âge, l'utilisé d'une brasserie au sein d'une abbaye était principalement d'ordre sanitaire : la bière, grâce à son processus de fermentation, était une boisson saine, se substituant ainsi à l'eau souvent impropre à la consommation, et à l'origine d'épidémies.
Alors que la bière était destinée à la consommation exclusive des moines, son goût et sa qualité firent parler d'elle aux alentours. C'est ainsi qu'au 17ème siècle, les pères abbés commencèrent à la distribuer aux curés des villages voisins. Mais les conflits successifs provoquèrent la fin de la production.
Il faut attendre 1952 pour que la tradition reprenne, sous l'impulsion du père abbé Lootvoet ; c'est ainsi qu'une bière brune fut à nouveau brassée, dans la plus pure tradition ancestrale.
La suite, nous la connaissons : Leffe est devenue une marque reconnue au niveau international.
La Confrérie de Leffe
Lefti un jour, Lefti toujours !
Origines de la Confrérie
C'est en 2007 que deux joyeux compères, grands amateurs de Leffe, eurent l'idée de créer une confrérie du même nom. C'est ainsi qu'est née quelques mois plus tard, le 31 mai 2008, la Confrérie de Leffe, ayant pour objet la valorisation du quartier de Leffe, et la promotion de deux produits locaux : la Vitouleffe, et la célèbre bière de Leffe.
Avec une promesse : "Lefti un jour, Lefti toujours !"
La Vitouleffe
Il s'agit d'une quiche de 32 cm de diamètre, composée de hachis, d'épices, d'œufs et ... de bière de Leffe. Sa recette exacte est conservée secrètement par son concepteur.
La Vitouleffe ne peut être dégustée que durant les manifestations organisées par la Confrérie.
La bière de Leffe
Que serait Leffe sans sa célèbre bière ? Certes, elle n'est plus fabriquée au sein de l'abbaye du quartier, mais elle reste indissociable de par son appellation et ses origines.
Brune et blonde sont les deux bières traditionnelles. Il existe toutefois sept autres variétés (Radieuse, Triple, Ruby, Rituel, Nectar, Leffe de Noël, Leffe des Vignes) auxquelles s'ajoutent quatre "Royale".
Tout récemment, une nouvelle Leffe, "Caractère", a fait son apparition ; il s'agit d'une bière mûrie sur des copeaux de bois ayant macéré dans un whisky écossais.
Le Grand Conseil
Grand Maître Lefti
Alain
Alain est le Grand Maître de la Confrérie. Celle-ci étant constituée sous forme d'ASBL, il en assure la présidence.
Maître du Protocole
Jean-Claude
Jean-Claude décerne les diplômes aux Compagnons participant aux chapitres de la Confrérie de Leffe.
Grande Scribouilleuse
Myriam
Myriam est la grande scribe. Elle assure la fonction de secrétaire de l'ASBL, et écrit les textes qui seront lus lors des chapitres.
Grande Argentière
Michèle
Les finances n'ont aucun secret pour Michèle. Trésorière de l'ASBL, elle veille constamment au grain.
Maître Costumière
Sabine
Le bleu et le rouge, elle connaît. Il s'agit des couleurs de Leffe. Sabine confectionne les habits de la Confrérie.
Maître Vitouleffe
Frédéric
Le secret de la Vitouleffe, c'est lui : Frédéric. Il prépare avec excellence ce mets qui sera dégusté lors des manifestations de la confrérie.
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